Survivre

Dans la semi obscurité d’une ruelle une silhouette progressée, prudente. Marquant des arrêts fréquents à chaque intersection qu’elle balayait du regard, avant de poursuivre son avancée. Elle finit au bout de quelques mètres, par atteindre l’entrer d’un immeuble aux fenêtres calfeutré par des planches de bois installées à la hâte. Il s’emblerait que les anciens locataires des lieux est tentés de se préserver de la menace extérieur. Mais y était-il parvenus ?
Si c’était le cas, ils seraient les premiers survivants que la jeune femme croiserait depuis des semaines. Mais dès qu’elle fit basculé le loquet de la porte d’entrer, elle constata qu’il n’était nullement verrouillé, ses chances de retrouver les siens s’évanouissait à nouveau. Elle n’eu plus aucun doute lorsqu’elle découvrit une quantité épouvantable de sang, répandue dans tout le hall. L’arme en joue elle pénétra dans le bâtiment. La lumière filtrée par les barricades ne lui offrait qu’une maigre luminosité.

D’un pas mesuré elle emprunta les escaliers dans l’espoir de trouver des vivres et pourquoi pas, un endroit où passé la nuit. Le silence pesant était entre coupé par le grincement du bois dont étaient constitués les marches. Malgré son sang froid remarquable, son coeur exalté, tambourinant dans sa poitrine.
Parvenant à atteindre le seuil d’une porte, la survivante s’engouffra dans l’appartement. Attenant au couloir de l’entrer, le salon. La lumière vive qui émanée des fenêtres non obturés, l’aveugla un instant. Quand sa vision retrouva ces entières faculté, une forme humaine se dessina en contre jour, immobile.

La silhouette, restée toujours abstraite aux yeux de la jeune femme, malgré sa vue rétablie, ne parvenant pas à discerner son visage elle lui adressa une question.

« Vous êtes un survivant ? »

Elle obtint vite sa réponse ; l’ombre se fondit sur elle les bras tendus en avant. Ne se trouvant désormais plus qu’à quelque pas de la femme toujours le fusil à l’épaule, elle put apercevoir le zombie quelque instant avant de faire usage de son arme. Le coup de feu détonna dans un lourd grondement, mettant ainsi fin au hurlement aigre que le revenant criait dans sa charge.

Le calme revenue elle s’approcha du corps sans vie et constata alors avec effroi :

* Une enfant… Se n’était qu’une enfant...*

Un violent fracas se fit entendre à l'entré de l'immeuble, suivit de deux rafales d'arme à feu.

Spoiler:

Se trouvant désormais dans la cuisine de l’appartement, la jeune femme fouillait dans les nombreux placard qui meublé la pièce à la recherche de quelques chose à se mettre sous la dents.
Hormis quelques vieux gâteaux, la recherche resta infructueuse. C’est alors qu’elle entendit un coup de feu ! Puis un autre, à un intervalle très court. Laissant de coté son affaire, elle s’empara de son arme et s’empressa de rejoindre le hall d‘entrer , l’endroit d’où semblait provenir les tirs. A son arrivé un homme se tenait là, dos à elle, il réunissait à la hâte, le mobilier pour bloqué les accès. Elle éprouva alors un profond soulagement à la vue de cette personne rescapée.

Mais tandis qu’elle abaissa sa garde pour venir à sa rencontre, une victime infectée par le virus se redressa subitement avant de se jeter sur l’inconnue dos à la menace.

A défaut de temps et ne pouvant braqué son arme pour en faire usage, elle l‘avertit, comme unique recours de lui venir en aide :

« Attention derrière vous !! »

Alors que Efren était occupé à ériger un mur de chaises et de bois, une voix sortant de nul part l'extirpa brusquement de son occupation; ce qui eu pour première effet de le faire sursauter, puis dans un réflexe presque automatique le fit se retourner vers elle. Le timbre de celle ci était celle d'une femme aux forts accents russe. A peine c'était il retourné pour lui mettre un visage, qu'il constata que son ami agonisant, était debout bras tendus vers lui chargeant à toute allure dans un gémissement de plainte. Ses pupilles avait changés, comme si on lui avait ôté son âme. Il n'eut aucun mal à comprendre qu'il était devenu l'un des leurs, mais alors qu'il voulus prendre son arme, le zombie le plaqua violemment contre la barricade.
Efren lui prit alors sa tête à bout de bras pour l'empêcher de le mordre. Ne lui offrant plus aucune autre solution, que de le tenir à distance. Il sentait sa force le quittai peu a peu.
Sa seul issue possible était de demander de l'aide, à cette inconnue.

Aidez moi !!

Avertit par la jeune femme, l’inconnu dans un premier temps surprit, fut rempli d’effroi à la vue de son ami n’obéissant plus qu’à de sombre instinct. Toute trace d’humanité l’avait quitté et c’est avec une rage sans nom qui se jeta sur son camarade encore bouleversé. Celui-ci n’eu malheureusement pas le temps de dégainer suffisamment rapidement pour mettre fin au supplice de son partenaire. Il parvint néanmoins à le maintenir éloigné de sa personne. Mais pour combien de temps ?
Une seule morsure et s’en était fini. Cependant dans se duel qui les opposer, l’homme faiblissait chaque seconde passant. Sa détermination le faisait tenir encore, tandis que sa force l’abandonnée.

Layka appeler en secours, se précipita prestement au prêt de l’homme que le zombi était bien décidé à dévorer vivant. Arrivée à leur hauteur, elle empoigna son fusil par le canon, canalisant toute sa force dans un unique coup elle vint frapper violement l’infecté à la tempe. Le choc était t-elle que l’ont put distinctement entendre le crâne se briser. L’ennemie bascula alors sur le flan pour venir s’effondrer au sol. La femme braquait maintenant son arme sur la créature qui ne semblée pas avoir eu son compte.
L’instant d’après elle l’acheva d’un tir à la tête.

Tandis que l’homme se remettait difficilement de ses émotions, elle, semblait impassible par se qui venait de se passer. Pourtant une sensation peu singulière l’envahissait, un mélange d’horreur et de joie.

Mais revenant à la réalité, elle pressa l’inconnue pour regagner l’appartement à l’étage.
Les coups de feu ainsi que le tapage occasionné, ne devraient pas tarder à ameuter de nouveaux infectés, assoiffés de chair et de sang.

Une fois l’entrer refermée, la jeune femme se permit un instant de répit, assis sur le sol, adosser à la porte, elle inspira profondément.

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